*NAMUR
Le matin commence, nous ouvrons la tente et un grand soleil nous accueil. Nous chargeons nos vélos et c’est tout sourire que nous prenons la route.
40 km aujourd’hui sous une chaleur écrasante, direction Namur.
La route se poursuit entre montées et descentes. Nous chantons, crions, dépassons nos limites dans les montées et profitons de l’air frais fouettant nos visages dans les descentes.
La fine équipe arrive enfin à Namur, capitale de la Wallonie. Cette ville est traversee par la meuse.
Namur est également dominée par une immense citadelle qui fut l'une des plus grandes d'europe pour la petite touche historique. Nous avons encore eu l' « excellente » idee de vouloir contempler ce que cela donne vue d’en haut. Nous voila repartis à l’assaut de cette citadelle trainant les velos ( ca me rappelle Dinant) et esperant que la vue sera à la hauteur de nos espérences.
Pultot pas mal en effet, ca valait surement le coup d'une grimpette assez difficile.
La journée se termine, le soleil commence doucement à disparaître. Nous devons donc partir à le recherche du camping 5km plus loin.
Les pires 5km du séjour. Namur est situé dans une cuve donc pour s’y rendre c’est un réel plaisir mais pour y sortir c’est un véritable enfer.
Nous arrivons exténués, lassé et sales à l’endroit où est supposé être le camping. Le problème étant qu’il n’y a aucun camping. Tous nos rêves de douche fraiche, repos, bon repas s’évanouissent en l’espace d’une seconde.
Ne perdant pas espoir, nous demandons conseil à des gens qui nous indique qu’il y a un aerodrome non loin où l’on pourrait planter nos tantes.
Une fois sur place, nous découvrons qu’il y a des toilettes et lavabos dans le hangar. Ce n’est pas le grand confort mais cela permet au moins de se raffraichir.
Quelques minutes plus tard, le proprietaire de l’aerodrome débarque apperement pas très réjouis de voir des squateurs dans sa propriété. Nous expliquons le problème du camping, il se détend et nous donne la possibilité de rester à une seule condition : l’aider à ranger les hélicoptères.
Et pour finir la journée en beauté, nous nous sommes retrouvés à boire du vin st emillion, en demandant à une maison s’il l’on pouvait faire cuire nos pâtes chez eux. Vive la générosité Belge.
Et des vélocipédistes pour venir au secours d'hélicoptères, c'est le monde à l'envers !